Le mardi 6 juin 2023

Rencontre Reconquête! - UDC (Union Démocratique du Centre) du 29.03.2023 à Zurich : la réalité des politiques d’immigration en Suisse.

Dans le cadre d’une rencontre initiée par Reconquête Suisse sur le thème des politiques d’immigration en Suisse et de leur application, une cadre de l’UDC (Union Démocratique du Centre) siégeant au Conseil national et le conseiller cantonal et président de l’UDC Schwyz Roman Bürgi nous ont partagé leurs vues sur la question.

 

La conseillère nationale distingue plusieurs sortes de migrations vers la Suisse : celle des citoyens UE/Schengen, des états tiers, des demandeurs d’asile, des réfugiés S en provenance d’Ukraine.  

En analysant les chiffres et les tendances, il est notable que la Suisse, qui continue d'attirer une immigration européenne qualifiée, accueille proportionnellement chaque année toujours plus d’étrangers peu intégrables et peu employables dont l’apport au pays est de moins en moins bénéfique. 

Les principaux pays de provenance des personnes présentant des demandes d'asile (que ce soit pour des raisons politiques ou économiques) sont l'Afghanistan, l’Irak, la Syrie, l’Erythrée, la Turquie et l’Algérie, dont un nombre non négligeable de familles dans la seule commune d’Aarburg, 8 500 habitants, située dans le canton d’Argovie et citée à titre d’exemple, ont touché depuis leur installation entre 400.000 CHF et 600.000 CHF d’aides sociales.

Des situations choquantes d’abus de prestations sociales conséquentes, de flagrantes mauvaises volontés d’intégration, de communautarisme, voire d’activités criminelles pour certains, agacent au plus haut point une partie des Suisses qui “travaillent et paient pour financer cela”.

Le solde migratoire Suisse en 2021 de +67.000 habitants (142.000 entrées pour 75.000 départs) tend à voir partir ou repartir du pays des gens qualifiés et employables et trop peu de demandeurs d’asiles dont l’expulsion est un véritable casse-tête.

 

M. Bürgi s’est attaché à expliquer le poids de l’immigration en termes de pression démographique sur la Suisse et sur son espace, y compris au niveau d’un canton rural de Suisse centrale comme Schwyz ou d’une commune comme Arth-Goldau. La Suisse “à 10 millions d’habitants” pointe son nez avec un accroissement de population de 70 000 habitants par an, en grande partie sous l’effet migratoire, avec tout ce que cela implique en besoins croissants d’infrastructures, de services, d’habitat, de moyens financiers ; autant de facteurs qui impactent directement la qualité de vie des citoyens Suisses. Il a par ailleurs rappelé que l’UDC est le seul parti de Suisse à régulièrement alerter la population et à lutter contre l’immigration de masse. Ce sujet constituera un enjeu très important lors des élections du Conseil National en octobre 2023. 

Concernant la répartition des réfugiés arrivés en Suisse en 2022, proportionnellement à la population de chaque canton et dont le nombre est estimé entre 24 000 et 40 000, le canton de Schwyz (162 000 habitants) en a accueilli 800 et la seule commune d’Arth-Goldau (12 000 habitants) en a accueilli 60. L’impact n’est donc pas seulement remarquable à l’échelle des villes mais également au niveau des communes de la ruralité Suisse. Certains trouvent un emploi dans les entreprises locales mais sont en moyenne mal formés et moins efficaces que les travailleurs Suisses ou des pays culturellement proches. Beaucoup restent sans emploi.

 

Il est notable qu’au pays de la démocratie directe, les initiatives populaires proposées par l’UDC pour réduire l’immigration de masse ou expulser les délinquants étrangers, même voulues et votée par la majorité du peuple, ne sont pas toujours rigoureusement appliquées par le gouvernement. 

 

François Betbèze, Responsable R! 6e circonscription FDE Suisse et Lichtenstein, 

et Stéphane Lebrave, responsable R! région Suisse alémanique.


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